Chasse sous Marine en Indonésie ou le Banda Sea-trip

Chasse sous Marine en Indonésie ou le Banda Sea-trip

Chasse sous Marine en Indonésie ou le Banda Sea-trip 1500 324 admin01
arbalètes en bois


 Pour cet article, j’ai choisi de vous faire partager un voyage qui laissera d’incroyables souvenirs dans la mémoire d’un  chasseur. A la faveur de mes rencontres j’ai eu l’opportunité de partir pour une croisière de chasse sous marine  orchestrée par André Wickasana ; alors bien sûr, André pour les Français n’est connu que de quelques aficionados de la  CSM, mais en Australie et US c’est surtout pour ses arbalètes en bois de CSM . Depuis 3 ans, André organise des croisières (ou devrais-je dire plutôt « voyage » parce qu’on est loin du loveboat de la  croisière s’amuse) à travers son pays : l’Indonésie. Quand on parle de l’Indonésie, on pense bien souvent à Bali, en l’occurrence là, il s’agit d’un tout autre lieu, la mer de  BANDA. Là-bas vous ne croiserez pas de touristes, pas d’hôtels de luxe, pas de yachts, en fait vous ne croiserez  personne, à part quelques Papous qui viendront vous taxer votre pêche, histoire de vous rappeler qu’ici c’est vous  l’intrus.
Alors bien sur un sea-trip comme celui-là, ca s’organise. Depuis un an, nous échangions avec mes camarades de la  croisière idéale, du trajet, des avions etc.     BANDA SEA 2013 Avant de pouvoir tremper vos palmes dans l’eau il vous faudra d’abord enquiller un sacré voyage, pour ma part ce sera : Paris-kuala Lumpur (12h de vol), puis correspondance Kuala Lumpur – Jakarta (1h), et la nuit suivante enchaîner avec un Jakarta-Ambon (5H). De là vous récupérez votre bateau à moteur de 25 mètres et c’est parti pour une nuit de traversée vers le premier point de chute : L’ile d’Ambeauleau. En résumé pour un départ le lundi, vous commencerez votre pêche le jeudi matin. Après une journée dans le port D’Ambon à sortir nos 280 Kg de matos, et à nous affairer dans tout les coins à monter nos fusils, flèches, flasher, float line etc. nous mettons enfin les voiles. Au réveil c’est effectivement un sacré spectacle de voir cette île sauvage, totalement inaccessible au milieu de nulle part. La première mise à l’eau était pour moi pleine de découverte ; tout d’abord il faut s’habituer au nouveau matériel et à ce type de pêche.
Là-bas, on chasse du lourd, donc à chasse exceptionnelle, matériel exceptionnel. Exit les petits Fusils de 90, on sort la grosse berta : fusil en bois avec des fuls de 140 à 170 cm, équipés de 3 à 4 sandows. Des grosses bouées qui serviront pour fatiguer le poisson blessé, et un flasher (sorte de leurre confection maison) pour attirer le chaland. Bref, attention danger ! 1er jour de CSM (ile de Pulau Ambeleau)(24/10/2013)
La première matinée est donc celle de la découverte. J’apprends à reconnaître certains poissons alors méconnus pour moi comme, Le lutjan, le perroquet à bosse, la perche mahori . Après les trois premières heures dans l’eau, toujours pas de poissons et pourtant ce n’est pas faute d’avoir croiser de beaux spécimens de mérous, capitaines et autre Napoléons. Mais on chasse au poisson blanc, donc on cherche d ‘abord les TDC (non pas les Trous Du Culs mais Thon à dent de chien), les caranges jaunes, les GT (Giant trevally), le marlin, le barracuda etc.
En fin de matinée mon coéquipier me dit en arrivant sur un spot : « descends j’ai vu des thons ». Ni une ni deux me voici embarqué dans une descente vers la zone des 15 mètres. Je descends à la coulée et tombe non pas sur un thon mais sur deux caranges (GT) qui sont pour moi, petit européen, de belle taille. A porté de tir, me voilà parti. Tout d’abord surpris par le recul du fusil, je vois la bête transpercée qui amorce un démarrage fulgurant, emportant avec elle, la flèche et commençant à tirer sur ma corde (ou float line). Je remonte le sourire aux lèvres en jubilant déjà, mon partenaire me calme, en disant : « attends le plus dur est à venir… ». Je saisis alors la corde et réalise à quelle point la bête est puissante. Je commence à faire le bouchon en surface en essayant de la ramener puis nous décidons de la travailler en douceur comme un pêcheur au gros : on serre, on laisse filer, on serre etc. Quelques minutes après, je commence à voir les reflets blancs de la surface : elle est remontée et pèse autour de 13 livres. Moi je trouve ca pas mal. Même si certains ne partagent pas cet avis…
Ce jour là, sur 10 chasseurs, peu de prises : une autre carange du même type, 2 TDC dont un trop petit un plus imposant. L’un d’entre nous a perdu son graal, pourtant bien accroché : Le marlin, difficile de s’en remettre.
L’après midi, sera ponctué par des dérives dans le courant, version Bretagne par gros coef, pas évident. La nuit arrive déjà, déjà 18H, nous nous mettons en route vers Pulau Maï pour 2 jours. Pulau Ambeleau indonésie 2013 Pulau Ambeleau indonésie 2013

Pulau Ambeleau indonésie 2013

Pulau Ambeleau indonésie 2013

2ème jour de CSM(ile de Pulau Maï)(25/10/2013) Le lendemain matin il est déjà 6h et nous voici sur notre nouveau spot, l’ile de Pulau Maï. L’ile est bordée par un récif qui offre des tombants à plus de 60 mètres. L’idée est ici d’attirer le poisson avec son flasher pour le faire remonter dans une zone accessible pour nous. Malgré les efforts de chacun, aucun de nous ne parvient à prendre de poissons blancs. Seuls un lutjan et un mérou seront tirés. Pour ma part, je me vois rater un joli thon, que je touche mais de trop loin . L’après midi, le courant se fait plus fort et les dérives difficiles. A nouveau, je rate un joli thon qui chassait à l’extérieur d’un banc de caranges blanches. Tellement saisit par le spectacle du banc de centaines de caranges que j’en perdis mon objectif. Nous aurons le plaisir de croiser bon nombre de tortues, ainsi que quelques petits requins. La météo n’étant pas au rendez-vous, l’eau étant rendue trouble du fait de quelques averses, nous écourtons notre séjour à Pulau Mai pour traverser vers les envions de l’ile babar. Là-bas nous espérons toujours la pêche tant attendue. (Rétrospectivement et à la faveur d’une discussion avec un spécialiste du coin, nous saurons pourquoi le poisson n’était pas au Rdv à Pulau Maï. En fait le gouvernement se fait ses petits plaisirs de pêche et avait envoyé 2 semaines avant notre venue, une sorte de chalutier local qui pèche à la dynamite et qui avait donc raclé les fonds du coin. Autant dire que cela vous donne une idée de la politique en Indonésie…
3eme jour de CSM (ile de Damar)(26/10/2013) Encore une nuit de traversée avec une météo mauvaise et des vents ralentissant notre traversée. Il est 7H du matin et nous voyons enfin l’ile de Damar. Bien sûr, aucun autre bateau à l’horizon, seulement un ilot perdu avec ses récifs et de magnifiques tombants qui nous attendent. Aujourd’hui, la palme revient à Michel et un TDC de 37 Kg, enfin on lui accorde les 10% de plus, car il paraît que le poisson perd 10% d’eau une fois sorti de l’eau. De beaux mérous aussi de plus de 10Kg dont certains auront raison des flèches de mes camarades. C’est le problème de ce type de poissons : blessé, il se met à trou, donc ajoutez courant plus mérou à trou plus bonne profondeur, bye bye la flèche, good morning le vieux campeur ! Notre GO indonésien André nous a montré qu’il était un chasseur aguerri, mais peu regardant sur la maille de ses prises, revenant de sa cession avec plus de 15 poissons, entre 1 et 8 kg, bref un peu de tout surtout du mérou, une perche Mahori, un bec de canne. Pour plaisanter je lui fais remarquer qu’il aurait peut être dû en laisser un peu tout de même pour en avoir à son prochain passage. Sa réponse fut, dans le texte et avec l’accent : « here no problem, many many grouper !! », avec le sourire je lui ai alors répondu que nous avions aussi en France et jadis en méditerranée many many groupers, et que maintenant on n’avait plus rien… Pour ma part, encore une journée sans prise, je persiste dans la quête du poisson blanc. Nous avons bien croisé la route d’un gros thon mais il est resté trop furtif. Ma journée sera tout de même ensoleillée par ma rencontre avec un banc de caranges. Un spectacle inoubliable. Les mâles étaient collés sous les femelles, une carange blanche pour une noire en dessous. Je suis resté contemplatif et je n’ai pas fait feu, on aurait dit une photo pour Benetton. Ah si j’avais eu un Polaroid ! Au bout de cette troisième journée de pêche, et après près de 7 heures dans l’eau par jour, certains commencent à montrer des signes de fatigue : petites blessures musculaires pour certains, oreilles difficiles pour d’autres. Certains sacrifierons une journée pour récupérer. Au fait, on est quel jour aujourd’hui ? La traversé reprend son court : il est 19H. 4eme jour de CSM (ile de Sermata)(27/10/2013) Nouvelle ile et à nouveau, des fonds à découvrir pour tout le monde, sur l’ile de Sermata. Personne ne connaît l’endroit et c’est grâce à des points GPS donnés par un ami d’ami australien, fin connaisseur, que nous découvrons l’endroit après une nouvelle nuit de traversée. Le soleil semble enfin vouloir se montrer et la motivation des troupes est là. Après la première heure de chasse nous réalisons que la visibilité est médiocre et que les fonds sur un côté de l’ile manquent de vie : nous changeons de tombant. Nous croiserons avec mon coéquipier, 2 beaux spécimens de TDC et je réussirai à en ramener un sur le bateau, malheureusement très petit, moins de 10 Kg… Nous repartons vers l’heure du déjeuner de l’autre côté de l’ile pour chercher des tombants avec des hauts fonds. Nous finissons par trouver un platier magnifique, plein de vie. Un peu lassé par la chasse avec un flasher, nous décidons de changer de tactique pour une chasse ne dépassant pas 15 mètres sur le platier. Nous ferons alors 3 langoustes, dont 2 de belle taille et après avoir manqué puis décroché des truites corail, je finirais ma journée peu avant la nuit avec un bel Aprion qui me sauvera cet après midi. Nous le mangerons d’ailleurs le lendemain soir. Le même jour, mes camarades prendrons aussi de belles carpes mahori, des mérous de plus de 10Kg et un chasseur local au physique peu athlétique nous démontrera par ses prises que des caranges de 17Kg , il y en a, mais il faut savoir ou les trouver. CQFD. Sur cette ile nous avions pu apercevoir quelques maisons au toit de paille sur la plage. Whaou de la civilisation ! Mais qui peut bien habiter ici ? Nous le découvrirons par la force, quand, arrivé au dessus d’une petite falaise, je dis à mon camarade, tiens regarde la haut, il y a 4 locaux, ah ben merde, ils nous jettent des pierres ! Aie pas sur la tête ! Nous essaierons de les saluer poliment de la main, mais leur réaction s’avère plutôt inattendue. Ne voulant pas contrarier l’autochtone, nous décidons de quitter la zone de pêche. La nuit tombe bien vite, il est 19H, le bateau se met en route vers les iles babar. 5eme jour de CSM (ile Babar et ses environs)(28/10/2013) Encore une petite nuit sur la bateau, la bière locale, la bintang m’a un peu tapé sur la tête et le mal de crâne de 4h30 me tire du lit. Au lever du soleil à 5h30, je croise certains camarades qui dorment sur le pont, le soleil se lève sur l’ile de babar. Je profite de ce panorama hors du commun pour faire un yoga matinal. 7h30 et nous voici tous dans l’eau, nous entamons notre quête, malheureusement sur notre spot, les récifs n’offrent pas de tombant au delà de 30 mètres, par conséquent pas de haut fond, donc pas de pélagique. Nous en profitons pour travailler notre apnée et faire un peu de vidéo dans ce bleu. Décidément nous ne sommes pas les bienvenus car ce matin c’est à coup de détonation de fusils que 2 de mes camarades se font accueillir. Il semble qu’ils étaient à proximité d’une zone d’aquaculture…Nous donnerons les poissons du matin à un pêcheur local. A l’heure du déjeuner, 2 heures de route vers une nouvelle ile : Pulau DAI. En arrivant nous distinguons un village sur la plage, cette fois ci le capitaine anticipe et envoi quelqu’un pour prendre contact. Afin d’éviter de se prendre une volée de kalachnikov sur la tête, nous voyons sortir de notre réserve 3 carpes rouges et 2 barracudas qui seront offerts aux locaux. Nous pouvons alors aller chasser sur cette nouvelle zone ou les tombants sont profonds et magiques. Tout le monde croisera le fameux TDC mais seul mon coéquipier en prendra un de taille modeste, 12 Kg. A notre retour au bateau. Une surprise nous attendait : un dizaine de locaux venus accoster amicalement notre bateau pour repartir avec notre pêche sur leur rafiot de fortune. Nous prélèverons aussi une belle langouste, plus que 2 et nous pourrons tous en manger. Il semble que nous restions sur ce spot… Depuis 5 jours je remarque que malgré la distance parcourue nous croisons régulièrement des zones de déchets et détritus incroyables. C’est en observant les hommes d’équipage et les rencontres avec les locaux que nous comprenons que le mot « Ecologie » n’est pas entré dans leur vocabulaire. La majorité des déchets sont balancés à la mer. Je revois encore un habitant d’une ile venu nous voir sur le bateau jeter sa canette de bière vide dans l’eau à 200 mètres de son propre village, sans aucun scrupule. On à l’impression que les habitants détruisent leur outil de survie, ce qui nous fait bien mal au cœur. Il m’est arrivé dans l’eau de trouver qu’a côté de certains endroits, la méditerranée c’est l’eau d’Evian tellement c’est propre. 6eme jour de CSM (ile de Ewa Daï)(29/10/2013) Enfin une nuit au calme, hormis le bruit constant de la salle des machines, nous avons profité du calme de la baie de Ewa Daï). Ce matin nous tentons un autre côté de l’ile. Nous nous mettons à l’eau vers 7h30. A peine dans l’eau, les caranges sont déjà là. Malheureusement de nous nouveaux habitants de l’ile nous crient dessus depuis la plage et commencent à courir sur le platier en nous menaçant de longues machettes. Les voyant arriver sur nous, nous remontons à la hâte sur le bateau pour faire le dos rond et passer notre chemin. Nous qui pensions avoir négocié la veille avec les habitants de l’ile… Nous n’avions alors négocier qu’avec un des villages, il en existe 3 sur l’ile de 300 personnes, nous avons du faire des jaloux. Nous avons donc chassé sur une autre zone, notre ami qui avait décroché un marlin le 1er jour, en tire un nouveau, incroyable ! Certains chasseurs expérimentés n’en ont jamais vu de leur vie. Malheureusement pour lui, il se décroche au bout de 10 minutes. Il réalisera ensuite que le montage de sa pointe détachable n’était pas optimal. Nous croiserons le matin un beau requin citron attiré par un barracuda en détresse. L’après midi sera consacrée pour nous en partie à la chasse dans le bleu. Après 3 heures de descente je n’avais toujours pas vu grand chose et raté de près mon 1er barracuda. Un peu dépité je décide de retourner vers le récif et à la tombée de la nuit, je vois enfin 3 thons qui passent sous moi vers 12 mètres. J’aurais la chance d’en tirer un de 10Kg. Une journée sauvée par cette prise « last minute ». Mes camarades en décrocheront des biens plus gros, et d’autres ramèneront 3 caranges et un nason. Demain, dernier jour de pêche sur un atoll sur la route de tanimbar. 7eme jour de CSM, ile de Dawera.(30/10/2013) Une journée un peu particulière nous attend sur l’ile de Dawera. Au petit matin, le panorama est comme à son habitude paradisiaque. Nous entendons avant de partir que personne n’habite sur l’ile. Lets go, il est 7h00. En arrivant sur la première pointe de l’ile, nous réalisons que l’ile semble être habitée. Nous rentrons dans l’eau, le tombant semble prometteur, deux apnées et déjà mes deux premiers barracudas. Je me vois déjà faire la photo avec un poisson dans chaque main. Au bout de 15 minutes alors que je m’extasiais devant une loche de grande taille, je vois arriver à grand vitesse une sorte de pirogue rapide avec 10 indonésiens en furie qui se précipitent en notre direction brandissant machettes, fusils et pistolets. Ils passent à plein gaz entre mon coéquipier et moi et l’un d’eux en passant à deux mètres de moi me vise avec son pistolet. Ce coup ci c’étaient nous les poissons, prêts à être tirés. Le bateau accoste nos 2 annexes de surveillance par la force. Nous remontons à toute vitesse dans le bateau. Les mains en l’air nous essayons de nous protéger comme possible. Les deux bateaux sont obligés de suivre la pirogue. Nous vivons alors ce qui ressemble à une prise d’otage. A 5 dans nos bateaux, nous refusons de suivre la pirogue pour rallier notre base, l’Océanic, ne sachant pas ce qui nous attendait à l’arrivée. Nous entendons parler de police de l’ile via le talkie walkie. La police ? Tu parles ! Mafia locale plutôt. Nous essayons de joindre par talkie walkie notre bateau, impossible. A ce moment là nous voyons arriver à la rescousse, le capitaine de notre bateau qui avait reçu l’information via 2 de nos chasseurs qui avaient vu au loin la situation dégénérée. Arrivés à la hâte sur l’Océanic, nous vidons dans le stress les annexes et nous nous préparons au conflit. Tout le monde cache son passeport dans les poubelles, nous rangeons l’électronique, les montres, bref on n’a jamais vu le bateau aussi nickel. Au bout de 15 minutes, André nous dit : « c’est bon tout va bien ! », Ah bon tant mieux. Il semblerait que nous avons été pris pour des pilleurs de tombants qui chassent à la dynamite dans le coin la nuit, raclant sans scrupules les fonds marins. Accueil de nos GP (gentils Pirates), un coup d’œil de loin sur la pirogue qui vient au bateau, pas de fusil. Super, welcome, une bintang ? Une clope ? bien sûr ! Nous sommes conviés cette fois ci gentiment à venir voir le village, tout bétonné et financé par le gouvernement. La majorité d’entre nous acceptent d’y aller. Ils y passeront un moment agréable en rencontrant le président des 600 habitants de l’ile. Trois d’entre nous, dont moi déclinerons l’invitation, refusant de trinquer avec ceux qui nous ont pointé leurs flingues sur la tête. En rentrant un peu chargé par l’alcool local, certains décident de retourner chasser, en ce qui me concerne c’est Game Over, d’autant que j’aperçois dans un coin, André, notre GO local remettre une petite liasse au chef du village maintenant à bord avec sa troupe tenant une sorte de sitting pacifique. Alors coutume locale ou racket ? Est ce que nous nous serions fait peur mutuellement ? En tout cas, la fin de chasse me laisse un gout amer et pas uniquement le gout du sel. Car à la réflexion, au bout de 4 problèmes successif, j’en viens à remettre en question le professionnalisme de notre GO. Bien que ne connaissant pas cette partie de l’ile, son rôle en tant que garant de notre sécurité était au minimum de se renseigner sur la présence d’habitants sur les différentes iles. Mais bon c’est aussi ça un sea-trip en Indonésie, il faut changer de point de vue sur les choses pour en apprécier la profondeur. Après avoir parcouru près de 800 Km en bateau, nous naviguons vers Tanimbar pour reprendre le premier avion d’une série de 4. Le voyage s’achève par cette série d’avions et d’escales interminable qui nous permet à tous de faire le point sur nos performances aquatiques. Certains pensent déjà à l’année prochaine. Alors TBC… LA VIDEO BIEN SUR My banda Sea trip 2013- Chasse sous marine       couche-soleil